Перевод песни Si j'avais au moins... | Группа mylene farmer | Альбом Point de Suture

1

Qui n’a connu Douleur immense N’aura qu’un aperçu Du temps L’aiguille lente Qu’il neige ou vente L’omniprésente Souligne ton absence Partout

Кто не познал Безмерной боли Едва ли поймёт, Что такое время. Медленная, Вездесущая стрелка, Идёт ли снег, дует ли ветер, Подчёркивает твоё отсутствие Повсюду.

2

Qui n’a connu L’instable règne Qui n’a perdu Ne sait la peine Plus de réserve, du tout Ni dieu, ni haine, s’en fout Plus de superbe, j’ai tout D’une peine... Un enténèbrement

Кто не познал Шаткого господства, Кто не терял, Тот не ведает боли. Ничего не осталось, совсем, Ни бога, ни ненависти — плевать, Не осталось гордости, во мне Только боль... Погружение во мрак.

3

Tous mes démons Les plus hostiles Brisent les voix Les plus fragiles De tous mes anges Les plus dévoués Et moi l’étrange paumée Fiancée à l’enténèbrement…

Самые враждебные Мои демоны Обрывают хрупкие Голоса Самых преданных Моих ангелов. А я — странная, растерянная Невеста, помолвленная с мраком...

4

Si j’avais au moins Revu ton visage Entrevu au loin Le moindre nuage Mais c’est à ceux Qui se lèvent Qu’on somme « d’espoir » Dont on dit qu’ils saignent Sans un au revoir, de croire Et moi pourquoi j’existe Quand l’autre dit je meurs Pourquoi plus rien n’agite Ton cœur...

Если бы я только Увидела вновь твоё лицо, Приметила вдали Малейшее облако... Но должен веровать тот, Кто встаёт, От кого требуют «надежды», Кто, как говорят, обливается кровью, Не сумев сказать «прощай». А я, зачем я живу, Когда ближний говорит «Я умираю!», Почему больше ничто не возбуждает Твоё сердце...1

Mylene farmer

Point de Suture

Si j'avais au moins... French

Qui n’a connu Douleur immense N’aura qu’un aperçu Du temps L’aiguille lente Qu’il neige ou vente L’omniprésente Souligne ton absence Partout

Qui n’a connu L’instable règne Qui n’a perdu Ne sait la peine Plus de réserve, du tout Ni dieu, ni haine, s’en fout Plus de superbe, j’ai tout D’une peine... Un enténèbrement

Tous mes démons Les plus hostiles Brisent les voix Les plus fragiles De tous mes anges Les plus dévoués Et moi l’étrange paumée Fiancée à l’enténèbrement…

Si j’avais au moins Revu ton visage Entrevu au loin Le moindre nuage Mais c’est à ceux Qui se lèvent Qu’on somme « d’espoir » Dont on dit qu’ils saignent Sans un au revoir, de croire Et moi pourquoi j’existe Quand l’autre dit je meurs Pourquoi plus rien n’agite Ton cœur...