Песня La vieille, l'idole et les oiseaux с переводом на русский | Группа salvatore adamo | Альбом Live à l'Olympia-69

1

Flanqué de reporters, Photographes et gorilles Je paradais très fier Au jardin des Tuileries Assise sur un banc, Une vieille en haillons Donnait de son pain blanc À des oiseaux gloutons

Сопровождаемый репортерами, Фотографами и телохранителями, Я шествовал, очень гордый, По саду Тюильри. Сидящая на скамейке Старушка в лохмотьях Крошила белый хлеб Прожорливым птицам.

2

Ah ! dit le photographe, Quel merveilleux tableau ! Approche-toi mais fais gaffe, N’effraie pas les oiseaux Je m’approchai du banc, Mais les petits pierrots Ça n’pose pas gentiment, Ça s’envole aussitôt

«Ах, – сказал фотограф, – Какая чудесная картина! Подойди поближе, но осторожно, Не напугай птиц». Я приблизился к скамейке, Но воробушки Не захотели благостно позировать И тут же улетели.

3

Pardonnez-moi Madame, Je n’suis qu’une pauvre idole Et j’ai vendu mon âme À la gloire frivole

- Простите меня, мадам, Я всего лишь несчастный идол, И я продал душу Суетной славе.

4

Je dois vous déranger Pour la photographie Je dois vous demander Un peu de votre mie Les oiseaux reviendront, Se poseront sur ma main Et ce sera tout bon Pour “ Salut les Copains ”

Я должен побеспокоить вас, Чтобы сделать эту фотографию, Я должен попросить у вас Кусочек вашего хлеба. Птицы вернутся, Сядут мне на руку, И это будет совершенно замечательно Для журнала «Привет, ребята!»

5

Monsieur, détrompez-vous, Ça fait dix ans qu’je viens Les oiseaux sont pas fous, Ils me connaissent bien Ils m’appellent Nounou, Ils mangent dans ma main Mais n’iraient pas chez vous, Au comble de leur faim

- Не обольщайтесь, месье! Я прихожу сюда уже десять лет. Птицы в своем уме, Они меня хорошо знают, Они зовут меня Няня, Едят у меня с руки, А к вам они не пойдут, Даже если будут очень голодными.

6

La vieille, bon gré mal gré, Me donna de son pain J’étais pas rassuré Quand je tendis la main

Старушка неохотно Отщипнула мне хлеба… У меня было не слишком спокойно на душе, Когда я протянул руку.

7

Pardonnez-moi Madame...

Простите меня, мадам…

8

Attirés par le ventre, Les petits cabotins S’alignèrent comme des chantres Attendant le festin Oui les petits oiseaux Revinrent tout confiants Certains faisaient le beau Pour passer en gros plan

Привлеченные перспективой набить брюхо, Маленькие актеришки Выстроились, как певчие В ожидании угощения. Да, птички вернулись, Выказывая полное доверие, А некоторые прямо-таки прихорашивались И лезли сняться крупным планом.

9

La vieille s’est levée, A pris son baluchon Puis elle s’est retournée Et en baissant le front Elle m’a regardé, Des larmes dans les yeux Que l’on m’eût poignardé, Je m’en sentirais mieux Et le vieille, meurtrie, Titubant pas à pas A traîné ses guenilles Du côté de l’Alma

Старушка встала, Взяла свою котомку, Потом обернулась И, склонив голову, Посмотрела на меня Со слезами на глазах… Если бы меня пырнули кинжалом, Я и то чувствовал бы себя лучше. А обиженная старушка, Спотыкаясь на каждом шагу, Потащила свои лохмотья В сторону моста Альма.

10

Pardonnez-moi Madame...

Простите меня, мадам…

11

Quand elle disparut, Le diable m’a crié C’est toi qui l’a voulu, C’est toi qui l’a poussée À se passer au cou Le monde au bout d’une chaîne Et sauter de dégoût Dans l’oubli de la Seine Mais moi déchu, perdu, Moi le briseur de rêves Je me serais pendu, C’est la mort la plus brève

Когда она исчезла из виду, Дьявол закричал мне: «Это ты виноват! Это ты толкнул ее На то, чтобы надеть себе на шею Весь мир, привязанный к цепи, И прыгнуть от отвращения В Сену, навстречу забвению! Но я, падший и пропащий, Я, разрушитель чужих грез, Я бы повесился: Это самая быстрая смерть.»

12

J’ai couru comme un dingue, Crachant sur le démon Jusqu’à ce que je distingue Une ombre sous le pont Et au bord de la Seine, De joie j’ai fait des bonds Car la vieille sereine Causait aux p’tits poissons.

Я побежал, как сумасшедший, Не слушая этого демона, Пока не различил Под мостом какую-то тень, И на берегу Сены Я запрыгал от радости, Ибо старушка безмятежно Разговаривала с рыбками.

Salvatore adamo

Live à l'Olympia-69

La vieille, l'idole et les oiseaux French

Flanqué de reporters, Photographes et gorilles Je paradais très fier Au jardin des Tuileries Assise sur un banc, Une vieille en haillons Donnait de son pain blanc À des oiseaux gloutons

Ah ! dit le photographe, Quel merveilleux tableau ! Approche-toi mais fais gaffe, N’effraie pas les oiseaux Je m’approchai du banc, Mais les petits pierrots Ça n’pose pas gentiment, Ça s’envole aussitôt

Pardonnez-moi Madame, Je n’suis qu’une pauvre idole Et j’ai vendu mon âme À la gloire frivole

Je dois vous déranger Pour la photographie Je dois vous demander Un peu de votre mie Les oiseaux reviendront, Se poseront sur ma main Et ce sera tout bon Pour “ Salut les Copains ”

Monsieur, détrompez-vous, Ça fait dix ans qu’je viens Les oiseaux sont pas fous, Ils me connaissent bien Ils m’appellent Nounou, Ils mangent dans ma main Mais n’iraient pas chez vous, Au comble de leur faim

La vieille, bon gré mal gré, Me donna de son pain J’étais pas rassuré Quand je tendis la main

Pardonnez-moi Madame...

Attirés par le ventre, Les petits cabotins S’alignèrent comme des chantres Attendant le festin Oui les petits oiseaux Revinrent tout confiants Certains faisaient le beau Pour passer en gros plan

La vieille s’est levée, A pris son baluchon Puis elle s’est retournée Et en baissant le front Elle m’a regardé, Des larmes dans les yeux Que l’on m’eût poignardé, Je m’en sentirais mieux Et le vieille, meurtrie, Titubant pas à pas A traîné ses guenilles Du côté de l’Alma

Pardonnez-moi Madame...

J’ai couru comme un dingue, Crachant sur le démon Jusqu’à ce que je distingue Une ombre sous le pont Et au bord de la Seine, De joie j’ai fait des bonds Car la vieille sereine Causait aux p’tits poissons.

Salvatore adamo

Live à l'Olympia-69

La vieille, l'idole et les oiseaux French

Flanqué de reporters, Photographes et gorilles Je paradais très fier Au jardin des Tuileries Assise sur un banc, Une vieille en haillons Donnait de son pain blanc À des oiseaux gloutons

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Pardonnez-moi Madame, Je n’suis qu’une pauvre idole Et j’ai vendu mon âme À la gloire frivole

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Je dois vous déranger Pour la photographie Je dois vous demander Un peu de votre mie Les oiseaux reviendront, Se poseront sur ma main Et ce sera tout bon Pour “ Salut les Copains ”

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Monsieur, détrompez-vous, Ça fait dix ans qu’je viens Les oiseaux sont pas fous, Ils me connaissent bien Ils m’appellent Nounou, Ils mangent dans ma main Mais n’iraient pas chez vous, Au comble de leur faim

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La vieille, bon gré mal gré, Me donna de son pain J’étais pas rassuré Quand je tendis la main

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Attirés par le ventre, Les petits cabotins S’alignèrent comme des chantres Attendant le festin Oui les petits oiseaux Revinrent tout confiants Certains faisaient le beau Pour passer en gros plan

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La vieille s’est levée, A pris son baluchon Puis elle s’est retournée Et en baissant le front Elle m’a regardé, Des larmes dans les yeux Que l’on m’eût poignardé, Je m’en sentirais mieux Et le vieille, meurtrie, Titubant pas à pas A traîné ses guenilles Du côté de l’Alma

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